L’Islam, révélation divine est une religion monothéiste de vérité spirituelle, de lumière intérieure, d'amour, de fraternité humaine, de justice sociale, ouverte à toutes les races et à tous les peuples sans aucune distinction, aux hommes et aux femmes de toutes les contrées et de tous les siècles, quelque soit le degré de leur savoir et l'importance de leur fortune. Il implique la foi en un Dieu unique et absolu et en la mission de Son envoyé, Mouhammad, (Paix et Bénédiction d'Allah soient sur lui) qu'Il a choisi pour la transmission de son message (Qour’aane).
Ce message universel et permanent de liberté, d'égalité, de fraternité, de charité, de paix, de monothéisme sous la forme la plus pure, exige à priori de l'homme sa soumission inconditionnelle à Dieu et son abandon total à Sa volonté. Tel est d'ailleurs le sens étymologique du mot Islam. Il se résume en peu de mots :
Il n'y a qu'un Dieu ! Mouhammad (Paix et Bénédiction d'Allah soient sur lui), est un envoyé de Dieu.
L'Islam est donc une religion monothéiste et universelle.
L’Islam comprend une doctrine et une méthode
Le mot religion est dérivé de " religio " qui signifie relier. La religion est ce qui relie l'homme à la Vérité. Ainsi toute religion possède deux éléments essentiels qui constituent sa base et son fondement : une doctrine qui distingue l'Absolu du relatif et une méthode qui permet de se relier à l'Absolu. Ainsi, l'Islam comprend lui aussi une doctrine et une méthode.
La doctrine
La relation de l'homme avec Dieu
Nous nous proposons d'examiner ces éléments fondamentaux dans la révélation Islamique et de voir comment celle-ci envisage la relation de l'homme à Dieu. C'est Dieu, de toute évidence, qui est l'Absolu et l'homme est le relatif. L'homme doit prendre conscience de cette vérité, comprendre que Dieu seul est Dieu, que Lui seul est l'Absolu, et que l'homme face à Dieu est un être relatif à qui Dieu donne le libre choix d'accepter ou de rejeter Sa volonté. La relation de l'homme avec Dieu ou du relatif avec l'Absolu, est au centre de toutes les religions. Mais chacune met l'accent sur un aspect particulier de cette relation. L'Islam ne met l'accent ni sur une descente ou incarnation, ou manifestation de l'Absolu, ni sur la nature déchue, imparfaite et pécheresse de l'homme. Il envisage plutôt l'homme tel qu’Il est dans sa nature essentielle et Dieu, tel qu'Il est dans son absolue réalité. En proclamant l'unicité et la transcendance divines, l'Islam condamne toute association à Dieu d'une autre divinité, d'un quelconque parèdre ; tout attachement à un être , à un objet ou à une cause pouvant faire oublier Dieu ou éloigner de Lui.
Diverses croyances des peuples
L'homme semble avoir cherché, depuis toujours, à connaître son créateur, à Lui obéir. Les meilleurs chefs religieux de chaque époque, de chaque civilisation, ont établi certaines règles de conduite en ce sens : les primitifs adoraient les manifestations de la puissance et du bienfait d'Allah, espérant ainsi lui faire plaisir. Certains peuples croyaient en deux dieux distincts, l'un du Bien, l'autre du Mal, négligeant les conséquences logiques de cette distinction, qui implique une guerre civile entre dieux. D'autres entouraient la divinité de mystères, qui obscurcissaient parfois la personne d ’Allah ; d'autres, enfin, éprouvant le besoin de symboles, de formules ou de gestes, falsifièrent leur religion, au point qu'elle devint à peine distincte de l’idolâtrie ou du polythéisme.
L’unicité absolue d’Allah dans l’Islam
Là encore, l'Islam a sa marque propre : il croit en l'unicité absolue d’Allah ; il prescrit une façon de prier et d'adorer qui n'admet ni image, ni symbole (qu’Il considère comme des traces de l’idolâtrie). Allah est non seulement transcendant et immatériel, au-delà de toute perception physique, mais Il est aussi omniprésent.
Pas d’intermédiaire et de péchés originels dans l’Islam
Les rapports entre l'homme et Allah sont divects et personnels, sans besoin d'intermédiaire, mêmes les personnages les plus saints, comme les Prophètes, ne sont que des guides, des messagers. C'est à l'individu de faire son choix : il est responsable divectement devant Dieu ; il admet volontiers que l'homme est faible et oublieux, qu’il est habituellement esclave de ce qui l'entoure et prisonnier de sa convoitise et de ses passions animales. Mais, pas de péchés originels. Si Adam(Paix soit sut lui) a commis une faute qui fut pardonnée, cela n'entraîne nullement une responsabilité de la part des autres hommes, car chacun est appelé à rendre des comptes personnels.
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