Bonjour,

Je m'appelle Norbert et j'ai 19 ans. Je suis étudiant en économie. Si j'ai créé ce site, ce n'est pas sans but, mais parce que j'ai réellement besoin de vous.
Laissez-moi raconter mon histoire.


Il y a deux ans, j'ai commencé à m'intéresser au trading boursier. Fasciné par le potentiel des différents marchés, les profits qu'on pouvait faire aussi bien à court qu'à long terme, je me suis mis à lire Investir, à me documenter sur les marchés, les hausses, les baisses, les méthodes d'analyse... Quand j'ai eu 18 ans, je possédais déjà quelques (minces) connaissances en trading. Je demandais, et obtins, un compte titre sur un célèbre site de bourse on-line.
C'est ainsi que, peu après mon bac, je commençais à trader sur le CAC 40. Comment résister au désir de réussite ? C'est cette envie de réussir, de gagner, qui pousse tous les traders à s'engager sur cette voie, en prenant des risques pour couvrir leurs investissements. Cet appel de la réussite, cette soif d'argent qui devient rapidement une soif de chiffres, un jeu, un défi. Comment, en ressentant cette sensation, ne pas s'engager sur le marché ? Evidemment, investir au hasard sans rien connaître ni comprendre relève de la stupidité. C'est pour cela que j'avais attendu ma majorité pour ouvrir un compte titres, et je dois dire que ça m'a plutôt réussi.

Dans un premier temps, j'ai fait quelques trades gagnants, puis une perte. Encore un perte. A nouveau un trade gagnant. Et ainsi de suite. De semaine en semaine, je faisais quelques investissements, de l'ordre des 2-3000 euros, pour en gagner quelques centaines ou quelques dizaines par mois (vu que je ne gagnais pas tout le temps !). Pour ce faire, je suivais les conseils des analystes professionnels. Souvent, ils se révélaient juste. Tant mieux ! Je n'allais pas cracher sur un petit bonus, ni sur des trades qui me permettaient de gagner en expérience.
Néanmoins, il faut bien l'avouer : quand on trade sur les marchés boursiers classiques, il faut avoir un très gros capital pour faire de bons bénéfices. Quand on a un capital relativement petit, comme le mien, on gagne peu. A vrai dire, sur 16 mois de trade, il n'y en a que deux où j'ai gagné plus de 200 euros, en investissant à chaque fois plus de 3000 euros dans diverses actions. Les autres mois, soit j'ai gagné quelques dizaines d'euros, soit j'en ai perdu autant. Je perdais moins que je ne gagnais, et dans l'ensemble je dégageais des bénéfices. Mais c'était des clopinettes. Au fond, cela valait-il le coup de réfléchir, de peser longuement le pour et le contre, pour finalement investir une grosse somme (par rapport à l'argent de poche que j'avais, je pouvais considérer 3000 euros comme une grosse somme) et gagner ou perdre quelques dizaines d'euros ? Niveau bénéfice, je gagnais à peine de quoi manger quelques jours. Si j'en avais vécu, j'aurais eu le temps de mourir de faim. Par chance, j'économisais, encore et encore, espérant atteindre un capital conséquent un jour.

Lors de la crise des subprime, je me suis tenu à l'écart des marchés. Certaines compagnies gagnaient, pendant que les autres dévissaient. Cet été fut plutôt chaud pour les places boursières ! D'après la BCE, près de 10% du PIB mondial annuel a été détruit en l'espace de deux mois. Si vous êtes trader, vous savez sans doute déjà tout sur la crise des subprime, je ne vais donc pas vous l'expliquer. Il y a tellement d'analystes professionnels qui l'ont fait, que ce serait redondant et présomptueux d'en parler comme si j'en étais un. Tout ce que je peux vous dire, c'est que j'ai préféré éviter les risques.
Mais comme le dit un proverbe : "tout ce qui descend doit remonter, et tout ce qui monte doit redescendre". Comme le dit un autre proverbe : "il faut acheter quand c'est bas, et vendre quand c'est haut". Je me suis donc intéressé aux compagnies dont les actions avaient beaucoup baissé pendant la crise, et en particulier à Air France. La compagnie aérienne ayant beaucoup souffert de la hausse du pétrole, elle-même due à la crise, ses prix ont augmenté (alors qu'ils sont déjà trois fois plus élevés que ceux des compagnies low-cost !). D'après les dires du PDG d'Air France, Jean-Cyril Spinetta, les profits n'ont pas baissé pendant l'été. Cela n'a pas empêché l'action de tomber en flèche sur le CAC 40.
Or, il y avait deux choses intéressantes là-dedans :
1) Air France n'étant pas une compagnie de faible influence, son action ne pouvait pas tomber en dessous d'un certain seuil.
2) Etant donné son rôle prédominant, si l'action tombait à des prix très bas, les investisseurs allaient en profiter pour acheter massivement, anticipant une remontée future.
J'ai donc attendu, patiemment, que l'action casse ses supports les uns après les autres. Début septembre, sa descente s'est arrêtée autour de 25 euros. Je me suis renseigné auprès de divers bureaux d'analystes : tous tablaient sur une remontée à moyen terme de l'action Air France. Un fond d'investissement russe prévoyait même une remontée autour de 36, puis 42 euros ! J'ai donc acheté une centaine d'actions, pour la somme modique de 25,14 euros par action, plus les commissions.
A partir de là, je n'eus plus qu'à attendre, en stressant un peu. Le cours a baissé de quelques centimes. Puis, comme prévu, il a entamé une remontée assez rapide. A chaque fois que le cours grimpait d'un euro, j'en gagnais cent. Si les prévisions des traders russes s'avéraient justes, je pouvais décrocher quelques centaines d'euros, même avec un capital faible !
Le cours grimpait, et j'étais aux anges. Il a ralenti autour de 28,50. Les traders que je connaissais continuaient à anticiper une remontée, attendant que le cours passe le seuil psychologique des 30 euros par action. Ce qui, vu les déclarations de Spinetta autour d'un éventuel rachat de la compagnie espagnole Iberia, semblait tout à fait plausible.
Le cours s'est immobilisé vers les 29 euros. J'aurais pu revendre, mais je ne l'ai pas fait ; ça pouvait encore augmenter. En fait, le cours s'est arrêté de monter, malgré la surenchère de communiqués venant d'Air France au sujet de la future OPA sur Liberia. Il a légèrement descendu. M'appuyant sur les prévisions d'autres traders, j'ai pensé à une baisse passagère. En fait, non : le cours a continué à baisser, et ne s'est arrêté qu'autour de 22 euros ! Heureusement, j'avais mis un stop traînant, et les actions ont été automatiquement revendues à 27,50. J'ai donc gagné 200 euros sur cette fameuse remontée. Ce n'était pas mal, mais pas énorme non plus. Pour une situation de remontée rapide, plutôt rare, le bénéfice était bien plus frugal qu'escompté. Sur un an et demi de pratique, je n'avais gagné que quelques centaines d'euros. Même pas un millier ! Et même en y mettant toutes mes économies !

C'est après ce trade qu'un ami m'a parlé du Forex. En fait, je connaissais vaguement les futures, mais ça me semblait trop compliqué à prévoir et je ne m'y intéressais pas. En revanche, le Forex a capté mon intérêt. Je dois avouer que mon ami (il se reconnaîtra) est un boss du trading, il arrive à faire des performances tournant autour de 50-60 % par mois. Un tel chiffre a immédiatement attiré mon attention. Des performances largement supérieures à celles du CAC, en travaillant au jour le jour, et non en passant sa vie à attendre ? C'était réellement tentant.
Après avoir consulté quelques sites parlant du Forex, j'ai téléchargé une plateforme pour investir en simulation.
Beaucoup de traders parlent de la chance du débutant : quand on commence à investir sur le Forex, en mode entraînement, il arrive souvent qu'on fasse des profits sans trop savoir comment. Quand j'ai fait mon premier trade (en simulation), je ne savais même pas calculer la valeur d'un pip ! Pourtant, en me fiant à mon intuition, j'ai fait une performance de 25% en une heure. Sur un compte à 100 000 $, je venais d'en gagner 25 000. Ca m'a proprement sidéré. A un tel rythme, je pouvais faire autant de performance en deux jours de Forex qu'en une année à surveiller le CAC 40 !
Le Forex est plus liquide et moins taxé que le CAC. Que demander de plus ?
Pendant mes deux semaines de simulations, je ne me suis planté que deux fois. La première, parce que j'ignorais (je venais de m'inscrire) qu'il fallait vendre ses valeurs avant le week-end. J'ai perdu les 25% que j'avais gagné, en gardant une position acheteuse sur le XAU/USD (c'est-à-dire l'or/dollar). Ce même cours m'avait rapporté ma première performance. Peu déçu par cet échec, j'ai remis mon compte à zéro et ai continué, en le mettant à 5000 euros, afin de le faire correspondre avec mes vraies économies.
Première erreur. Il ne faut jamais remettre son compte simulation à zéro, après une grosse baisse. Mais je me disais que mon erreur était dûe à mon inexpérience, et que maintenant que je la connaissais, je ne la referais plus. Cette erreur-là, peut-être ; mais les autres ?
La deuxième fois que je me suis planté, c'est en suivant une prévision de RealtimeForex, qui s'est révélée fausse. Par la suite, j'ai fait plusieurs trades gagnants, qui m'ont permis de faire une performance de 50% en deux semaines. Pas mal pour un débutant !
Je me voyais déjà en vêtements Burberry, avec un portefeuille Louis Vuitton à 200 euros dans la poche. Bien sûr, je me donnais une grosse échéance pour parvenir à un tel niveau, en songeant qu'il ne fallait pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué. Le problème, c'est que l'ours peut aussi nous tuer, si l'on peut dire !

Le temps de créer mon "vrai" compte d'investissement Forex et de mettre des fonds dessus, j'avais réalisé une performance de 75% en deux semaines. Je comptais faire la même chose sur mon vrai compte. Hélas, il a suffit de trois semaines pour perdre la totalité de mes fonds !
J'ai mis 5000 euros, toutes mes économies, sur ce compte. Le soir, en suivant mon intuition et les prévisions de RealtimeForex (que j'avais plus ou moins suivies depuis le début), j'ai investi sur deux lots avec l'EUR/USD. Prix d'achat : 1,4820. Sachant que, selon des traders de ma connaissance, l'euro ne devait pas tarder à passer le cap des 1,50. Pendant la soirée, il a grimpé... et mon compte est passé à 5600 euros ! J'étais aux anges. Je pouvais gagner presque un demi-SMIC en une soirée. Par rapport au CAC 40, c'était une révolution ! L'EUR/USD avait augmenté de 30 pips, il était donc à 1,4850. Tablant sur la remontée de l'euro, je gardais la position ouverte et partis me coucher tout heureux.
Mal m'en a pris. Le lendemain matin, la position était redescendue à 1,4805. Mes gains s'étaient volatilisés ; j'avais perdu 300 euros. Les prévisions de RTFX (RealtimeForex) étaient contradictoires, je choisis néanmoins de garder en espérant que la baisse était passagère. Ce fut l'horreur... L'EUR/USD baissa de plusieurs dizaines de pips, et je tombais à 3500 euros ! Et encore : si je n'avais pas mis de stop loss, j'aurais perdu encore plus. RTFX prévoyait une remontée future après cette baisse. Je misais tout sur cette remontée, j'ai racheté deux lots. Ca m'a permis de combler en partie mon déficit, et de gagner 1531 euros en une après-midi. Un vrai miracle.
Le lendemain, j'ai de nouveau fait confiance aux prévisions de RTFX. J'ai fait 400 euros de bénéfices, au début. Mais, tablant sur une future remontée (je précise que je faisais confiance à RTFX, qui l'annonçait), je n'ai pas revendu, et j'ai de nouveau perdu de l'argent !
Les jours qui suivirent ont été une descente aux enfers. Je faisais trade sur trade, suivant les conseils de RTFX, et tantôt je faisais des gains minables (entre 20 et 200 euros), tantôt j'essuyais de grosses pertes.

J'ai échangé d'innombrables dialogues avec les conseillers de RTFX, puis de Cambiste.com. Tenté divers money management, utilisé des petits leviers sur la fin. La dernière semaine, j'ai tradé sur diverses paires, dont l'or, en utilisant les leviers les plus petits possibles. Pourtant, ça m'a laissé tomber jusqu'à... 221.80 euros.
La dernière semaine, j'étais tombé à 600 € (sur les 5000 que j'avais mis au début). J'étais déjà dans un état d'esprit assez inimaginable, partagé entre l'envie d'accepter ma perte et le désir violent de tout regagner. Evidemment, vu mes pertes, il aurait fallu que je fasse une performance de 600% pour réussir, ce qui était hautement impossible. Mais, que voulez-vous, l'espoir fait vivre. Si je perdais tout, je perdrais vraiment tout. Et c'est ce qui allait se passer.
J'avais beau trader encore et encore, en suivant les prévisions de RTFX ou de Cambiste, je perdais deux fois sur trois, voire plus. Les petites pertes s'accumulaient (j'utilisais les leviers les plus petits possibles), mais je sentais bien que le peu qui restait était en train de partir... Un moment, j'ai fait un trade gagnant sur l'or, qui m'a rapporté 100 euros. Cette fois, après trois recommandations erronées, RTFX avait eu raison !
Dommage que, le lendemain, ils se soient tous plantés. Ils annonçaient, selon Eliott, une correction haussière irrégulière sur l'or à 820 dollars l'once (le cours actuel était de 810). Selon leur propre système, le cours devait consolider entre 801 et 820. Si les deux étaient d'accord, il y avait une plus grande chance que les prévisions soient justes. Néanmoins, le cours étant un peu élevé par rapport au plancher de 801, je me suis tenu à l'écart. Quelques heures plus tard, un ami à moi, qui est chez Cambiste, m'a dit que son broker venait de lui envoyer une note directement sur sa plateforme de trade. Cette note disait : "le cours de l'or contient un fort potentiel haussier, un point d'entrée à 807.20 serait excellent". Après trois semaines de confiance suicidaire aux prévisions de Cambiste.com, je m'en méfiais. Mais cette prévision-là allait dans le même sens que les deux autres. Trois prévisions convergentes, c'était vraiment rare ! J'ai mis un ordre d'achat automatique à 807.20, avec stop bid et stop loss.
Puis, le coeur léger, je suis allé faire la sieste. Au bout de trois semaines de stress, de ce qui semblait être une lente décomposition financière, un peu de sommeil était le bienvenu. Quand, après deux heures de sommeil, je me suis réveillé, la première chose qui m'est venue en tête était... le Forex ! Vous vous en doutez. Je suis tout de suite revenu devant mon écran, pour ouvrir ma plateforme de trade. Le stop loss s'était déclenché à 803, j'avais perdu 200 euros.
J'étais alors à 470 euros. D'un seul coup, je me suis senti épuisé, laminé, fatigué. La lassitude m'envahit. Pourquoi leurs prévisions étaient-elles aussi peu justes ? Ce n'était pas la première fois. Sinon, je n'en serais pas là ! J'ai contacté un conseiller Cambiste.com via le chat du site. Il m'a demandé si j'étais client chez eux. J'ai donné le nom de mon ami, qui m'avait informé, et leur avait demandé quel était leur avis actuel sur la conduite à tenir face aux cours. La standardiste me répondit alors que le cours testait le bas de son range, et qu'il avait de très fortes chances de remonter jusqu'à 820 dollars l'once. Un retournement de tendance risquait d'avoir lieu s'il passait en dessous de 799 dollars. Mais, m'assura-t-elle, il y avait peu de chances pour que la tendance se retourne. Elle me proposa un point d'entrée à 802,40. Etant donné que trois prévisions concordaient, ce qui est assez rare, je décidais de lui faire confiance, peut-être pour la dernière fois. Je pris un mini-lot de 30 onces d'or. Puis, le stress au ventre, je partis au centre commercial faire les courses pour la semaine.
Quand je suis revenu, deux heures plus tard, c'était l'apocalypse.
Le stop loss s'était déclenché à 799. Le cours était tombé à 791 dollars l'once ! Tous - TOUS ! - s'étaient trompés ! Une fois de plus, mais pour moi une fois de trop.
Mon compte, contenant jadis 5000, puis 5600 euros, n'en contenait plus que 221.80.

Je ne pouvais plus investir nulle part. De toute façon, je ne l'aurais pas fait. Plus la force, plus la volonté pour ça. Ma confiance suicidaire en les prévisions de traders """"professionnels"""" m'a conduit à la ruine, elle a bu mon énergie et mes économies.
J'ai repris le peu d'argent qui me restait pour le rapatrier sur mon compte en banque.
Et maintenant, j'en suis là, avec à peine quelques euros pour vivre et survivre. Toutes mes économies ont disparu sur le Forex comme une goutte d'eau sur le sable. Je sais bien que ce n'est pas dû exclusivement à la malchance, ni uniquement aux prévisions de RTFX et de Cambiste.com, ni uniquement à de mauvais choix. Peut-être aux trois à la fois. Mais, à vrai dire, rien ne sert de rejeter la faute sur les autres. C'est trop facile et ça ne sert à rien.
Dans tous les cas, je n'ai plus grand-chose. Même pas de quoi m'acheter un nom de domaine payant pour ce site. Si je le fais, je ne suis pas sûr d'avoir de quoi manger dans un mois.
Je crois que ça pourrait difficilement être pire. Ce que j'ai perdu avec le Forex, je ne peux plus le regagner, faute de capital. Et même si j'avais le capital nécessaire, je préférerais le mettre en sécurité que de le risquer de nouveau.
Tout ce à quoi j'aspire, c'est récupérer mes économies et reprendre ma vie comme avant.
J'ai déjà commencé à postuler pour des petits boulots, le temps des vacances de Noël, et même après. Mais ça ne me rendra pas mes économies avant un sacré bout de temps ! Je les ai patiemment constituées, pendant plus de cinq ans, pour les perdre en trois semaines. Quand je parlais d'apocalypse pour qualifier cet évènement, ce n'était pas une exagération. Pour moi, c'est VRAIMENT une apocalypse.
Non seulement je ne suis même pas sûr d'avoir de quoi vivre à court-moyen terme, mais en plus... quand ma famille va savoir ça !
J'étudie actuellement en Angleterre, c'est-à-dire à l'étranger. Ma famille ne sait rien de mes pertes financières. Or, je ne viens pas d'une famille riche, mais plutôt d'un milieu assez modeste pour qui on ne rigole pas avec l'argent ! Je vais rentrer chez moi en mars, le 20 mars 2008 pour être précis. Je n'ose pas imaginer la réaction de mes parents. Bon, vu mon âge, je suis trop vieux pour être puni comme si j'avais 12 ans... mais ça sera bien pire qu'être privé de sortie pour un ado de 16 ans, ou quelque chose comme ça. Ils vont m'en vouloir pendant des lustres. Il y aura des larmes, des cris, et j'avoue que moi-même je m'en veux.

J'ai demandé conseil à des amis. Pour gagner 5000 euros en deux mois, il faudrait que je gagne aux jeux de hasard. Mais il y a encore moins de chances d'y gagner qu'au Forex ! Je ne peux pas perdre le peu qui me reste. En fait, je ne peux plus investir dans rien. Tout ce que je peux faire, c'est travailler par-ci par-là, où je peux, mais mes salaires de petits boulots seront si faibles que je ne vais pas retrouver ma situation d'avant avec ça.
Mais si je ne regagne que mon maigre salaire de petits boulots, je ne pourrais jamais dissimuler mes pertes à ma famille. Et là, bonjour la situation. Conflits, tristesse, et j'en passe.

Tout ce que j'ai trouvé, c'est... ce site. Celui sur lequel vous êtes en ce moment. Je fais, tout simplement, un appel aux dons.
Si vous donnez un ou deux euros, pour vous, ce n'est rien. Vu individuellement, pour moi ce n'est rien non plus. Mais si 5000 personnes donnent chacune un euro : pour elles, ce ne sera toujours rien, mais pour moi ce sera tout : j'aurais récupéré mes économies et -enfin !- recouvré la sécurité !

Donc : s'il vous plaît, faites un don. Même un petit. Je ne vous demande pas dix ou vingt euros, même pas !
Si vous n'avez pas de carte bancaire, ni de compte Paypal, vous pouvez toujours cliquer sur les pubs que j'ai mises ci-dessous. Ca prend 10 secondes !
Même si je ne récolte "que" 1000 ou 2000 euros au lieu des 5000 perdus, ça serait déjà ça de gagné, et j'en serais vraiment ravi.

Vous pensez que je bluffe ? Que toute cette histoire n'est qu'une invention de ma part, visant à récolter de l'argent en jouant sur les émotions des gens ?
Malheureusement, tout ce que j'ai dit est vrai. Pour le prouver, j'ai fait deux captures d'écran de mes relevés de comptes chez mon broker. Voici la première et la seconde. Si vous voulez que j'en fasse plus, demandez sur le forum et peut-être que j'en ajouterais d'autres.

En attendant, n'hésitez pas à parler de cette page à autrui. C'est cet effet boule de neige qui, peut-être, me sauvera ! Ou me laissera aux prises avec des années de morosité.

Pas convaincu ? Lisez la section "Pourquoi donner" !

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